Didier DAENINCKX – Le Banquet des Affamés

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Didier DAENINCKX – Le Banquet des Affamés

Editions GALLIMARD

 

  • Broché: 25
  • 6 pages
  • Editeur : Gallimard
  • Collection : Blanche
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2070137872

Présentation de l’éditeur :
« Au moment de prendre congé, si je me tourne vers le passé,  je suis incapable de choisir, dans ce roman qu’a été ma vie, le chapitre que je placerais en tête du volume. Je ne retrancherais rien de ce que j’ai vécu ni de ce qu’on m’a fait subir. Non. Je
suis la somme de tous ceux dont j’ai, à distance, l’impression d’avoir endossé le costume. Je me reconnais en tous. Novice
sur le pont noir de La Belle Poule, zouave d’opérette devant  Sébastopol, soldat bafoué en Algérie, comédien et pourquoi
pas saltimbanque, fossoyeur de l’Empire, colonel des Turcos  de la Commune, compagnon de Louise Michel et metteur en
scène de ses oeuvres, laissé pour mort sur la barricade du  Château d’Eau, estropié sans pension, condamné à mort,
déporté en Calédonie, inventeur du théâtre déshabillé, directeur des Bouffes du Nord, gargotier, fondateur de
journaux, orateur, dresseur de lions édentés, prétendant à la députation, buraliste en désespoir de cause, mari fidèle et père
aimant. » Ainsi Didier Daeninckx fait-il parler Maxime Lisbonne (1839-1905). On comprend que l’auteur de Meurtres
pour mémoire et de Galadio ait été fasciné par ce personnage de réfractaire haut en couleurs, héros des barricades de la
Commune, directeur des Bouffes du Nord, dur à cuire pétri d’idéaux révolutionnaires, précurseur des Restos du Coeur
avec son « Banquet des affamés » et défenseur de la cause canaque alors que la plupart de ses amis bagnards se
rangeaient du côté de la brutalité coloniale. Maxime Lisbonne fit de sa vie une succession de fureurs héroïques et de ratages
splendides : un vrai roman d’aventures.

Quatrième de couverture

«Je suis la somme de tous ceux dont j’ai, à distance, l’impression d’avoir endossé le costume. Je me reconnais en tous. Novice sur le pont noir de La Belle Poule, zouave d’opérette devant Sébastopol, soldat bafoué en Algérie, comédien et pourquoi pas saltimbanque, fossoyeur de l’empire, colonel des Turcos de la Commune, compagnon de Louise Michel et metteur en scène de ses œuvres, laissé pour mort sur la barricade du Château-d’Eau, estropié sans pension, condamné à mort, déporté en Calédonie, inventeur du théâtre déshabillé, directeur des Bouffes-du-Nord, gargotier, fondateur de journaux, orateur, dresseur de lions édentés, prétendant à la députation, buraliste en désespoir de cause, mari fidèle et père aimant.» Ainsi Didier Daeninckx fait-il parler Maxime Lisbonne (1839-1905). On comprend que l’auteur de Meurtres pour mémoire et de Galadio ait été fasciné par ce personnage de réfractaire haut en couleur, héros des barricades de la Commune, homme de théâtre, dur à cuire pétri d’idéaux révolutionnaires, précurseur des Restos du Cœur avec son «banquet des Affamés» et défenseur de la cause canaque alors que la plupart de ses amis bagnards se rangaient du côté de la brutalité coloniale. Maxime Lisbonne fit de sa vie une succession de fureurs héroïques et de ratages splendides : un vrai roman d’aventures.

Commentaire : Fantastique roman sur Maxime Lisbonne, ‘personnage’ de la Commune de Paris. Nous noterons la richesse du vocabulaire et des idées. Un livre que je conseille aux passionnés d’Histoire…avec un grand H !