Eric BIBB : Blues People

Classé dans : CD Musique | 0

Eric BIBB : Blues People

Label DixieFrog

DFGCD8768

(2014/Stony Plain) 15 tracks.
Eric Bibb nouvel album est à la fois un hommage à la célèbre discours de Martin Luther King et un hommage au créateur original des Blues afro-américaines.
  1. Silver Spoon
  2. Driftin’ Door to Door
  3. God’s Mojo
  4. Turner Station
  5. Pink Dream Cadillac
  6. Chocolate Man
  7. Rosewood
  8. I Heard the Angels Singin’
  9. Dream Catchers
  10. Chain Reaction
  11. Needed Time
  12. Out Walkin’
  13. Remember the Ones
  14. Home
  15. Where Do We Go

Fils du chanteur de folk Leon Bibb, le bluesman Eric Bibb naît le 16 août 1951 à New York, et grandit dans un environnement musical propice à son épanouissement : son oncle, John Lewis, est pianiste du Modern Jazz Quartet, et les amis de la famille comptent la chanteuse Odetta, l’acteur Paul Robeson, le chanteur Pete Seeger ou Bob Dylan.

Il débute la guitare à sept ans et apprend en jouant autant la musique de son père que Richie Havens, Taj Mahal, Joan Baez, Odetta, Josh White ou The New Lost City Ramblers. Il intègre la High School of Music and Art de New York à treize ans pour étudier la guitare, la contrebasse, le piano et le chant. Après de brèves études de psychologie et de russe à la Colombia University, il part vivre à Paris, en 1970. Il y rencontre le guitariste Mickey Baker, s’intéresse  au blues, compose, vit un temps à Stockholm, avant de retourner à New York en 1980.

Enregistré avec Ric, The Needed Time Band and the Deacons, le premier album d’Eric Bibb, Spirit and the Blues (1994), mêle ses compositions de styles blues et gospel (« In My Father’s House », « I am Blessed ») et basés sur des thèmes folk traditionnels et bluegrass (« Needed Time », « Where Shall I Be », « Lonesome Valley »).

En 1996, Eric Bibb est invité au London Blues Festival où il joue avec Corey Harris et Keb’ Mo’. Sa carrière prend alors une tout autre tournure et il enregistre consécutivement l’album Good Stuff (1997), incluant principalement ses compositions (« Good Stuff », « Too Mush Whiskey », « Happy Home Recipe »).

Sur son troisième album intitulé Me To You (1997), Eric Bibb invite des musiciens qui l’ont profondément influencé comme Taj Mahal (« Sing Your Song ») et Pops and Mavis Staples. Le disque remporte un réel succès, accru par une tournée internationale. Home to Me (1999) reprend le titre réalisé avec Taj Mahal du précédent disque, un titre de Sam Cooke (« Bring it on Home to Me ») et propose  de nouvelles compositions (« For You », « Mandela Is Free », « Singin’ in My Heart »).

S’ensuivent les albums Roadworks (2000), Painting Signs (2001), dédié au guitariste Pop Staples, et Just Like Love (2001). Le chanteur enregistre ensuite A Family Affair (2002) en duo avec son père Leon Bibb. Il assure la première partie de Ray Charles en 2002. Après Natural Light (2003), il sort Friends (2004) où il s’illustre dans des duos avec Odetta, Taj Mahal, Guy Davis, Charlie Musselwhite, Mamadou Diabate et Djelimady Toukara. Compositeur prolifique, il enchaîne avec A Ship Called Love (2005) et tourne aux Etats-Unis avec John Mayall & The Bluesbreakers.

Eric Bibb remporte son plus gros succès avec l’album Diamonds Days (2006), sans conteste le plus abouti et le plus personnel, avec des titres comme « Heading Home », « Still Livin’On », « Shine On », ou « In My Father’s House » enregistré en direct avec Dave Bronze. La carrière d’Eric Bibb prend alors une ampleur considérable, la radio BBC reprenant son titre « Shine On » pour le générique d’une émission, tandis qu’il se produit au festival de Glastonbury en Angleterre, au Port Fairy Folk Festival en Australie, au Edmonton Folk Festival au Canada ou au Nice Jazz Festival en France.

Considérant Get On Board (2008) comme l’un de ses projets les plus excitants de sa carrière, Eric Bibb y fait se fondre blues, gospel et soul en compagnie de Bonnie Raitt, Ruthie Foster, Glen Scott, Tommy Sims et Lemar Carter. En avril 2009 est publié le résultat de la prestation du guitariste en direct de la radio FIP (Radio France), dans la série Live at FIP. L’année suivante, il consacre un album en hommage à Bukka White, jouant sur la Resophonic National du grand bluesman sur le morceau-titre. Le disque enregistré dans un ancien grand magasin de Burton dans l’Ohio comprend des compositions originales, en sus du traditionnel « Wayfaring Stranger » et du « Nobody’s Fault But Mine » de Blind Willie Johnson.

En 2012, c’est une ballade dans les bayous de Louisiane que s’offre Eric Bibb avec Deeper in the Well. quelques mois plus tard sort l’album Brothers in Bamako enregistré avec Habib Koité. En veine de collaborations, Eric Bibb sort en octobre 2013 Jericho Road enregistré dans une grande complicité avec le producteur et multi-instrumentiste Glenn Scott. Copyright 2014 Music Story Sophie Lespiaux

Commentaire : Excellent côté blues, j’ai moins apprécié le côté ‘variétés’. Mais gros héritage ! Valeur sûre !!!