REQUIEM K626
MOZART
Version inédite de Süssmayer – Complétion de Pierre-Henri Dutron (2017)
Freiburger BarockOrchestra – Rias Kammerchor – Direction René JACOBS
Édition Harmonia Mundi
Référence HMM 902291
Présentation :
1791 : année chargée pour Mozart qui, lorsqu’on lui commande un requiem, travaille déjà sur La Flûte enchantée et doit bientôt livrer La Clémence de Titus. On connait la suite : la commande remise à plus tard, l’épuisement jusqu’à la mort, une œuvre laissée inachevée et dont la complétion, après plusieurs sollicitations auprès de différents compositeurs, reviendra à Süssmayr. Cette version s’est imposée peu à peu comme la plus proche des intentions de Mozart mais n’est pas exempte de défauts d’écriture ou d’orchestration. En 2016, un jeune compositeur français, Pierre-Henri Dutron, a convaincu René Jacobs de produire son propre réaménagement du Requiem complété par Süssmayr. Créée avec grand succès lors de cinq concerts européens en novembre 2016, cette révision fait l’objet de son premier enregistrement studio, en exclusivité pour harmonia mundi.
1 I. Introitus
Requiem æternam. Adagio 2’02
2 Kyrie. Allegro 4’46
3 II. Sequentia
Dies Iræ. Allegro assai 3’01
4 Tuba mirum. Andante 1’00
5 Rex tremendæ [Maestoso] 2’17
6 Recordare [Allegretto] 1’16
7 Confutatis. Andante 0’40
8 Lacrimosa [Adagio] 2’06
9 III. Offertorium
Domine Jesu Christe – Quam olim Abrahæ [Allegretto] 3’46
10 Hostias [Larghetto] – Quam olim Abrahæ. Da capo 1’14
11 IV. Ordinario
Sanctus [Andante maestoso]
Osanna [Allegro] 2’04
12 Benedictus [Andante moderato]
Osanna [Allegro] 1’32
13 Agnus Dei [Andante] 1’01
14 V. Communio
Lux æterna. Adagio 1’20
15 Cum sanctis tuis. Allegro 1’11
Commentaire : René Jacobs a choisi un orchestre plus réduit que les formations classiques de nous connaissons habituellement pour Mozart. D’où une sonorité plus dans le style ‘Kammerkonzert’ que classique. Nous ne sommes pas dans un requiem avec la fougue romantique des chefs du milieu du XXème siècle.
Saluons cette initiative qui a le mérite d’apporter du sang neuf à cette œuvre peut-être la plus connue du répertoire (après Carmen… comme il se doit…)
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