Béyoncé Platinum Edition
Label Parkwood – Distribué par SONY MUSIC
Commentaire : cet album se compose d’un coffret de 2 CDs et de 2 DVDs. On y trouve les tubes qui nous on fait danser cette année, mais aussi des morceaux inédits comme « Ring », et des remix de ses tubes avec Kanye West, Nicki Minaj, Mr.Vegas et Pharrell Williams. En DVD on pourra y voir en plus des clips que l’on connaît déjà, un concert de la tournée de Beyonce en solo et le désormais mythique le Mrs. Carter Show World Tour.
Question posé aux profs : peut-on mettre ce coffret à l’étude ?
En tous cas, les fans sont ravis !
Coffret de 4 CD -DVD
Née le 4 septembre 1981 à Houston, Beyoncé Giselle Knowles est élevée dans une famille d’origine haïtienne à forte vocation artistique. Grandissant entre une mère styliste et un père commercial, elle commence très tôt à se mettre à la chanson et notamment au gospel. Très croyants, ses parents l’inscrivent dans plusieurs chorales et la petite Beyoncé commence à écumer les églises où elle fait profiter les fidèles de sa jolie voix profonde entre deux sermons apocalyptiques du Révérend local.
Bientôt, avec sa cousine Kelly Rowland et deux autres amies, elles forment un quatuor dont les performances et la réputation dépassent le strict cadre de l’état du Texas : les Girls Tyme qui deviennent The Dolls, puis Something Fresh et Cliché avant de connaître son aboutissement sous le nom de Destiny’s Child.Outrepassant les limites du genre gospel, les quatre filles (Beyoncé, Kelly Rowland, LeToya Luckett et LaTavia Roberson) se produisent sur des scènes bien plus laïques que les choeurs des églises et sont engagées pour faire les premières parties d’artistes tels que Christina Aguilera, TLC ou encore SWV. En 1997, leur première production à l’échelle internationale est le titre « Killing Time » extrait de la bande originale du film Men In Black, précédant de peu l’album Destiny’s Child, écrit et composé en collaboration avec Wyclef Jean, un ancien membre de The Fugees.
Succès immédiat pour les quatre Texanes qui leur ouvre les portes d’une carrière internationale, managées qu’elles sont par le futé Matthew Knowles, le propre père de Beyoncé. Profitant de l’énorme succès de Survivor, le troisième album du groupe, chacune des filles tente de percer en tant que soliste. Beyoncé, elle, tâte tout d’abord du cinéma dans Carmen : le Hip-Hopera en 2002, puis, en 2003, The Fighting Temptation et Austin Powers : Goldmember dont elle partage la vedette avec Mike Myers et dont elle chante l’une des chansons de la B.O. (« Work It Out »). La même année Dangerously In Love fait de Beyoncé Knowles l’une des plus grosses vendeuses de disques nord-américaine et, outre son album, multiplie les singles originaux, les duos (avec Jay-Z, Missy Elliott, Justin Timberlake ou même les Frenchies d’IAM), les participations à des bandes originales de films (Bad Boys II , Pink Panther…), les tournées, les shows, les galas et les oeuvres collectives d’artistes.Si désormais sa carrière se fait seule, Beyoncé ne néglige pas non plus de retrouver sa cousine Kelly Rowland et son amie Michelle Williams pour sortir de temps à autre un nouvel album des Destiny’s Child ou participer à la promo d’une compilation.
Sans aller jusqu’aux excès de Britney Spears, Beyoncé comprend qu’elle est devenue une icône pour les adolescentes et décide de s’assagir un bon coup. Fini de faire la joli blackette en tenues suggestives, la robe de soirée et le comportement clean sont désormais ses marques de fabrique, de même, ses rôles au cinéma véhiculent davantage l’image d’une gentille fille saine (La Panthère Rose, puis Dreamgirls). En 2006, après un petit retour en studio avec les deux autres Destiny’s Child, Beyoncé revient en solo avec B’Day, sorti le jour de son anniversaire. Une version Deluxe avec quelques titres et duos supplémentaires est enregistrée en 2007, date à laquelle la chanteuse provoque à nouveau le scandale – mais de manière bien plus soft cette fois – en refusant de se produire en Malaisie à cause du strict dress-code imposé par les autorités locales. I Am…Sasha Fierce en 2008 et sa flopée de singles à succès font définitivement de Beyoncé la reine du R&B. La reine se trouve un roi en officialisant sa liaison par le mariage avec le rappeur Jay-Z le 4 avril 2008 à New York.
Le 28 mars 2011, un autre changement de taille intervient avec la séparation de Beyoncé et de son manager de père Mathew Knowles. L’album 4 sort en juin 2011 et tente une évolution vers un son inspiré du funk et de la soul de Michael Jackson, Stevie Wonder ou The Stylistics. Ce virage n’est pas sans risques, le premier simple extrait de l’album « Run the World (Girls) » est le single en solo de Beyoncé le plus mal classé de sa carrière (n° 29 au Billboard), avant que « Best Thing I Never Had » ne fasse bien pire en n’intégrant pas le top cinquante des ventes américaines. 4 est cependant numéro un dans bon nombre de pays même si ses ventes sont divisées par deux – crise du disque oblige – par rapport à I Am…Sasha Fierce.
Beyoncé devient mère le 7 janvier 2012 en mettant au monde Blue Ivy Carter, fille de deux monstres sacrés de la musique populaire de l’époque. La chanteuse débute en avril 2013 le Mrs. Carter Show World Tour qui dure jusque mars 2014. La star réserve une grande surprise à ses fans et au monde de la musique en sortant brutalement dans la nuit du 12 au 13 décembre 2013, l’album Beyoncé via la plateforme iTunes. Qualifié de « visual album » ce cinquième disque est constitué de quatorze chansons et de dix-sept vidéos. En quelques heures, Beyoncé est la meilleure vente de disques dans pas moins de quarante-huit pays. Copyright 2014 Music Story Benjamin D’Alguerre